dimanche 22 novembre 2009

RÉUTILISABLES, RECHARGEABLES

Allez... Je vous présente quelques gadgets loin d'être inutiles ou superflus... Dans l'idée d'éviter le gaspillage, et souvent avec l'avantage de gagner de l'espace...



La brosse à dents à recharges: on change juste la tête! On peut l'acheter à la biocoop.





Le stylo à recharges: excellent! Recharges trouvées par hasard dans une vielle papeterie malaisienne... Existent aussi en Indonesie... Ce serait génial de trouver ça chez nous! Après tout nous jetons le corps de nos stylos (de plus en plus designs, ergonomiques, élaborés et complexes, alliant des matériaux plastiques divers, agrippants, super-confort, lisses, transparents et opaques) alors qu'ils sont en parfait état!





Le filtre à eau: il filtre l'eau à un micron donc élimine protozoaires et bactéries... Pas les virus en revanche donc faire attention à la provenance de l'eau... C'est ma musculation quasi-quotidienne (c'est une pompe), la cartouche est prévue pour filtrer 50000 litres d'eau. Assez cher ( 230 euros) mais pour un long voyage comme le notre nous pensons qu'il se rentabilise... De plus, il nous évite d'acheter les bouteilles en plastique (à raison de 3 litres par personne par jour conseillés sous les tropiques ça donne une idée de la pollution engendrée, ou évitée...)
Il existe aussi des magasins qui vous remplissent votre bouteille d'eau à osmose inverse pour une somme modique, mais il n'y en a pas à tous les coins de rue... Les locaux achètent des bidons de 25 litres de cette eau... Il y a de rares distributeurs automatiques... En Indonesie orientale on nous sert de l'eau bouillie dans les restos...






Le keeper: celui-ci, c'est le meilleur investissement qu'une femme peut faire pour alléger l'impact de ses menstruations sur l'environnement. Alléger sa valise aussi lorsqu'elle voyage! C'est une petite coupelle qui s'insère dans le vagin et qui récupère le sang. Pour le mettre en place, on le plie, on l'introduit, et il se déplie tout seul. Pour le sortir on attrape le petit appendice qui dépasse et on tire! (sur la photo il est cassé, ma faute...) On le vide simplement dans les WC, dans le compost, ou dans la nature, on le rince, et on le remet... Il se nettoie au savon doux ou au vinaigre. Facile! Pas encombrant pour un sou et il évite de balancer dans la nature (ou l'atmosphère) des kilos de matière coton, polytruc, gel machin, plastique élastique et que sais-je...
Il coûte 30 euros port compris et est amorti en un an ou deux... On peut le garder 10 ans... Toutes les filles devraient en avoir un! (wiki, thekeeperstore (US), fleurcup (france), comparatif)... des volontaires pour une commande groupée? (ah et il parait qu' on peut l'acheter directement à Bordeaux à Couture Natur'elle - 18 rue Saint James...)

 autre marque: ladycup


Citons aussi:


le rasoir à lames interchangeables


les lingettes non-jetables!


et le chargeur de piles et ses piles rechargeables AA et AAA pour lampe frontale et appareil photo...

vendredi 30 octobre 2009

MALAISIE: SARAWAK,
du 15 au 23 octobre

Salut! Me revoilà toute seule pour un petit bout de chemin au nord de Bornéo (Malaisie orientale)... Allez Yoyo... on se retrouve à Sabah?

au marché à Kuching



Joslyn, Roberta, et Richard


Après l'expérience avec Yohan au parc national de Bako, mon plan est de visiter celui de Similajau sur le littoral (plages, rivières, et jungle). Mais je rencontre de mes compatriotes anglais qui me persuadent de retourner à Bako avec eux... Yo et moi avions regretté de n'y avoir vu quasiment aucune faune sauvage (étant partis dans cette folle expédition dans les profondeurs de la jungle), alors j'accepte. Et cette fois-ci, dès le premier jour, je rencontre les singes nasiques! Wah! Ils sont assez comiques, lorsqu'ils se déplacent dans la canopée, ils semblent se jeter dans le vide pour ne se rattraper que de justesse à une branche providentielle!


petite randonnée jusqu'à la plage de Telok Paku




LA MANGROVE:


un arbre à marée basse


le même arbre à marée haute




LA JUNGLE:


feuille de Bauhinia


tronc de palmier qui pique!!!


nature piquante!



LES ANIMAUX:

Puis en me faufilant au milieu des attroupements de touristes (qui ont des guides, eux!), j'ai la chance de pouvoir observer un lémur volant:


des vipères vertes magnifiques bien que peu rassurantes:


et le sanglier à barbe qui vit avec les varans derrière la cantine du parc:


les macaques qu'on ne presente plus:



Puis lors d'une promenade solitaire très matinale, j'aperçois dans l'obscurité un écureuil géant, puis un bruissement de feuilles se fait entendre au dessus de ma tête, et une colonie de langurs argentés, adorables comme des peluches, m'offre le spectacle de ses acrobaties pendant un long et délicieux moment! Je peux observer leurs petits, qui sont aussi oranges que leurs parents sont gris! Superbes!



LA PLAGE:

graaaaaande plage...


où l'on fait des dessins...


où l'on dépose des gravats...


mais à part ça tout va bien!!!



Allez... après deux nuits en ville et une dans un bus, je me retrouve à 6H du mat à Bintulu où l'on me met dans un autre bus qui au bout de deux heures me laisse au bord de la route au milieu de nulle part... Pour rejoindre le parc de Similajau il faut marcher 9 kilomètres à partir d'une intersection. Or ici, pas d'intersection... Je demande mon chemin dans un mélange d'indonésien, de malaisien et d'anglais, et je ne comprends pas grand chose à la réponse parlée, mais les gestes m'indiquent la direction à suivre... Je marche, je marche, toujours pas d'intersection, je maudis le chauffeur du bus! Je redemande, on me dit que je dois aller à Bintulu prendre un bus!!!
Là c'est sûr, c'est pas du tout là! on m'a mal aiguillée... alors je retourne à Bintulu en stop, râle un peu pour me faire rembourser mon billet, et trouve le bon bus, qui, lui, en 30 minutes, me dépose a la fameuse intersection!!! Bon bein il est midi, au lieu de faire mes 9 kilomètres à la fraîche je les ferai au pic du soleil... Au bout d'une heure un scooter s'arrête et me propose de m'emmener, ouf! J'avais pas fait la moitié du chemin!!! Et me voici de nouveau dans un environnement tranquille et naturel, au bord de la mer... Hé! Je vais en profiter pour me détendre!


les petits crabes font d'étonnants dessins sur la plage: d'après mes conclusions ce sont des petites boulettes de sable qu'ils façonnent et éjectent en creusant leur gallerie... on peut voir aussi le couloir d'entrée...

là pour moi c'est moins clair...


enfin c'est bien joli en tous cas... on dirait le dessin d'une carte...
Au centre

Je mange un bon petit repas à la cantine du parc, m'enregistre à la réception, puis longe la plage pour poser mes affaires au dortoir... J'ouvre la porte du hall, et qui je trouve, là, tranquillement installé sur un canapé? Yohan!!! Quelle surprise! (bein oui nous ne connaissions pas nos plans respectifs!)
On est contents de se retrouver au bout d'une semaine seulement, et malgré des projets totalement différents pour les trois semaines à venir, nous continuerons la route ensemble...

Je m'étais concocté un petit programme bien sympathique: après ce repos au parc national, snorkeling dans deux des endroits les plus réputés au monde, et un trip sur la rivière Kinabatangan pour observer les orang-outans, singes nasiques, crocodiles, peut-être quelques félins et, moyennant une chance exceptionnelle: l'éléphant pygmée de Bornéo!!! Le tout représentait une dépense d'argent assez conséquente, et connaissant mon Yo, je savais que je ne pouvais faire une telle folie qu'en son absence!!!

Mais bon... Yohan me ramènera bien vite à la raison: ce joli petit programme s'inscrit dans des circuits hautement touristiques et je serai forcement déçue... Hé oui! Je me fais encore avoir par la publicité, et les récits d'autres voyageurs... Je m'attends toujours à du sauvage, du beau, du naturel (mon imagination!!!) et suis automatiquement déçue me retrouvant dans des cadres aménagés pour les touristes, et farcis de ceux-ci... La vie marine au pied de resorts luxueux, la rivière comme une autoroute de bateaux à moteurs... Telle est la réalité! Donc je renonce! On se rattrapera en Indonésie, beaucoup moins touristique (car plus dure), plus modeste, plus authentique, nous correspondant mieux!
Merci Yohan d'être moins naïf et rêveur que moi!

Pour la suite de notre séjour à Sarawak et Sabah, rendez-vous sur onseratoujoursdescrevards!


samedi 15 août 2009

Lara règle ses comptes avec le punk




Je suis là entrain de coudre un patch d'inner terrestrials sur mon pantalon de voyageuse, après avoir fait un tour dans un centre commercial de trois étages entièrement dédié aux fringues fashion punk à Bandung en Indonésie... Et je me demande pourquoi j'ai toujours ce désir d'appartenir à la famille punk?

Mais qu'est-ce que j'appelle le punk d'abord? Je pourrais prendre le mot au sens le plus large et là ça engloberait tout et n'emporte quoi, les groupes du punk rock au grind core en passant par l'anarcho-punk, le NY hard core new school etc etc..., du plus commercial au plus DIY, de 77 a maintenant, la musique aussi bien que les idées, le style vestimentaire... Bon mais ça n'aurait aucun sens... et puis pour moi le punk c'est pas ça. C'est un mouvement de colère qui s'exprime sous une forme musicale violente. C'est une remise en questions du monde tel que nous l'imposent ses dirigeants (politiques et économiques). C'est une alternative à ce systeme matérialiste... C'est une salle de répé ou une salle de concert où on a redéfini les rapports entre tous les protagonistes pour coller à nos idées... en dehors de tout système économique de profit...

Je suis éternellement reconnaissante au milieu, à la scène punk d'avoir permis à mes idées de s'exprimer, d'exister, même, car elles y étaient partagées, et d'évoluer... Ce fut pour moi comme un berceau, qui m'a portée et élevée, sans lequel je ne sais pas où je serais! Il m'a donné du courage, de la force...

Mais j'ai dû le quitter pour aller m'épanouir ailleurs, pour passer à l'action, pour poser mon empreinte: créer quelque chose. J'ai quitté le no-future pour participer à un renouveau qui répond aux complaintes du punk... Le punk est contre la guerre, contre le racisme, contre le capitalisme, contre l'oppression; il faut donc construire la paix, la tolérance (l'amour), une économie sobre de proximité, la liberté... (passer du "non" au "oui", du "contre" au "pour")


Puis je me suis mise un peu en colère (intérieurement) contre le punk. Car le punk aime tellement son mode de vie rebelle, qu'il n'a aucun intérêt à changer une société oppressive, matérialiste, haineuse, sans laquelle il n'a plus de raison d'être... Une contre-culture qui a besoin de la culture pour être contre...




Et c'est là que le mot "fashion punk" revient spontanément à ma conscience. Ce serait pas ça, être un "fashion punk"?


(Ou bien est-ce que je viens de comprendre le sens de l'expression "no-future"? un mouvement qui n'a pas d'avenir car il se dissoudra lorsque ses buts seront atteints?)


Blagues à part...

Là je me rends compte que dire ça c'est traiter 80% des punks de fashion punks, et ça m'embête un peu: j'aime mes amis...
Enfin... Il y a quand même des punks qui ne se contentent pas de revendiquer (dire), mais qui agissent (faire) à différents niveaux. Certains recyclent quelques canettes, d'autres organisent des manifestations... D'autres choisissent de vouer leur vie à faire evoluer le secteur qui les intéresse...

Je pense que ce qui m'attache encore au punk, c'est que pour moi c'est un mode de vie qui est le reflet d'idées radicales de paix, de liberté, de justice, d'écologie. C'est en cela que je me reconnais dans ce mouvement. C'est un courant de pensée intellectuel de dépassement qui pousse à chercher un autre sens à la vie que le matérialisme.

Mais quand je vais au concert, aujourd'hui, je ne vois qu'une chose: un courant musical, un style vestimentaire. Quelques idées intéressantes, pas mal d'alcool... Ca ne me suffit pas... Evidemment la salle de concert n'est peut-être pas le théâtre de la révolution! C'est sans-doutes dehors que toutes ces personnes font bouger les choses, agissent... en dehors des paroles, des productions, et de la littérature punko-punk. Je l'espere...



vidéos par Yohan (à Bandung)



lundi 20 avril 2009

CHINE,
Du 8 au 24 mars

J'accoste à Shanghai où je passe trois jours pour m'organiser un peu... Je visite le jardin Yu, qui est joli et bien chinois: on se promène à travers une succession de petits espaces (où chaque chose représente l'homme et l'univers) bondés de groupes de touristes... ce qui transformera cette visite, qui se serait voulue paisible et méditative selon le dessin de ses créateurs, en un jeu de cache-cache finalement assez rigolo dans ce labyrinthe complexe...


Sortie de là je me retrouve dans les vieilles rues de Shanghai, très belles mais... encore plus bondées... Je suis d'humeur joyeuse, et je ris des dizaines de vendeurs qui tentent de m'attirer dans leur magasin par les mots magiques: « handbag » et « watch ». Irrésistible!!! Non mais j'ai une tête à porter du Versace? Elle est pas belle ma besace antique???
























Je finis par m'échapper de là... puis de Shanghai... Dans le blog on a tendance à montrer plus facilement le beau... Normal... Mais la réalité c'est pas seulement ça... A Shanghai c'est des immeubles à perte de vue, dont une majorité en voie de délabrement, c'est des tas de chantiers (immeubles, routes), et derrière d'immenses panneaux publicitaires, des petites maisons en décomposition, témoins d'un autre âge, en train d'être rasées au profit du béton... Poussière, bruit, ciment, échafaudage, et pollution...

























Yep! Allez pour illustrer ce que je viens de dire voilà une photo du plus bel échafaudage de Shanghai: en bambou! (une exception...)























36 heures plus tard, je suis à Chengdu dans le Sichuan. Je n'avais pas prévu de rester dans cette grande ville, mais d'y prendre un bus pour Songpan d'où je pourrais visiter les deux sites merveilleux de Jiuzhaigou et Huanglong, formations calcaires naturelles de bassins successifs, reliés entre eux par des torrents et des cascades, entourés de montagnes magnifiques et d'une riche végétation... J'avais envie (besoin) de me retrouver dans les bras puissants de mère nature... Voilà seulement c'est une région à population tibétaine, et donc vus les évènements (50è anniversaire des soulèvements de Lhassa et de la fuite du Dalaï Lama)... fermée aux étrangers... Je suis carrément dégoutée...
Tant et si bien que je décide de prendre des vacances de voyage et de ne rien faire du tout (les autres visites dans les environs ne m'intéressent pas vraiment)... A force de bouger ça fait du bien de s'immobiliser un peu... (je suis en grève de photos...)























Donc après trois jours d'arrêt je repars pour le Yunnan, où je vais voir ces fameuses rizières en terrasses construites au fil des siècles par les Hani... Impressionnantes, elles recouvrent des montagnes entières... Gorgées d'eau elles sont effectivement photogéniques (pour qui a un bon appareil photo... le mien se fait vieux et ne peut plus lutter contre la brume et le manque de luminosité...) Mais bon fallait s'y attendre c'est aménagé pour les touristes, et après un voyage d' 1H30 en taxi-touc-touc à 5H du mat, je me retrouve à un guichet!!! Il faut payer un billet d'entrée pour pouvoir s'entasser avec les autres touristes sur les balustrades d'où on peut prendre la meilleure photo... M'en fous moi je paye pas je vais trouver mon spot à moi... (je précise qu'en Chine le prix d'entrée des sites touristiques coûte facilement 100 yuan (10 euros) ce qui, par rapport au coût de la vie, est carrément faramineux!)


Puis je rate mon bus car la route du retour est coupée, alors mon séjour ici se prolonge. Une promenade à pied vers le village d'à côté me fait découvrir la culture locale sous un autre angle, plus authentique: les enfants qui jouent dans les rues où se promènent les cochons, les buffles, les poules et leurs poussins, ainsi que les canards que l'on mène au bâton se baigner dans les terrasses...




Deux jours de bus traversant des terrasses encore plus impressionnantes par leur largeur (environ 1m) et leur étendue... un travail de titans, des montagnes et des montagnes transformées en rizières, plus loin en plantations de thé... bordées de champs de bananiers, entrecoupées de plantations d'arbre à gomme (hévéa). C'est beau mais je suis frappée (moi aussi!) par cette humanisation de la montagne...
Le bus parcourt des centaines de kilomètres de pistes, les passagers vomissent par la fenêtre ou dans des sacs plastique (qui passent eux aussi par la fenêtre) et moi je suis limite mais je me contiens! Puis on passe à côté des charmants villages des Dai (une des nombreuses minorités ethniques du Yunnan) et leurs jolies maisons en bois sur pilotis, et on arrive à Jinghong, où l'atmosphère est détendue, il fait très chaud, les gens sont souriants!

Je visite les deux jardins botaniques et m'y fais grand plaisir...



















































































































A Jinghong parmi les excursions proposées aux touristes il y a la visite des villages des minorités de la région... Il y a même un parc des minorités... Pour moi c'est étrange, et même s'il s'agit peut-être d'une résistance de ma part, je n'ai pas envie de suivre le flow de touristes qui rendent visite à ces populations... Ça me gène que leurs coutumes deviennent un divertissement pour ceux qui ont le privilège de voyager et qui ce faisant exhibent leur richesse (matérielle) et suscitent l'envie... Que les traditions séculaires deviennent peu à peu un produit de consommation... Ces populations qui vivaient pour vivre, et de plus en plus vivent pour l'argent, qui viendra corrompre leur mode de vie, le rendant artificiel, les costumes traditionnels devenant peu à peu des déguisements, les coutumes des spectacles... C'est peut-être inévitable mais je ne tiens pas à y participer... C'est peut-être même le seul moyen de conserver ces traditions! D'empêcher qu'elles ne se diluent complètement dans l'occidentalisation globale jusqu'à disparaître complètement... Mais au sacrifice de leur authenticité... Enfin c'est ce que j'en pense...
Tout cela me renvoie à mes réticences envers le tourisme, et me conforte dans l'idée que voyager en autonome (fourgon, vélo) hors des sentiers battus, ou en participant à la vie (wwoof...) me correspond bien mieux que cette industrie...

Voilà! Il est temps de quitter la Chine pour rejoindre Yo en Thaïlande (happy!) en speedboat sur le Mékong, presque asséché..! (seule option à présent pour se rendre directement en Thaïlande depuis la Chine... Avant on pouvait y aller en cargo mais le gouvernement, bien décidé à prendre sa part du gâteau, a mis fin à cela... dommage!)